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Médecin du peuple

 

 

 

 

 

 

 

 

Parution: 2009 
ISBN: 9782930402765 
464 pages
15 x 22,5 cm
20 €  

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Kris MERCKX
MÉDECIN DU PEUPLE

 

Le 4 janvier 1971, Kris Merckx ouvrait près d’Anvers la première maison médicale de « Médecine pour le Peuple ». Partant du célèbre slogan de Mai 68, « Servir le Peuple », une poignée d’étudiants en médecine voulait mettre leur savoir aux services des luttes sociales et de la classe ouvrière. Le but ? Offrir à tous une médecine gratuite et de très haute qualité.  Le projet s’est mué en succès, avec bien des réalisations concrètes que le lecteur découvrira avec étonnement dans ce livre (la gratuité des soins pour les patients des maisons médicales de l'association, les luttes pour un environnement sain, contre le système des médecins-contrôle, pour la reconnaissance de nouvelles maladies professionnelles...). À Médecine pour le Peuple, le sens du travail collectif n’est pas un vain mot. Plusieurs cerveaux de médecins valent mieux qu’un : médicalement, scientifiquement, socialement et bien entendu internationalement. Solidarité oblige !
 Ce livre restitue de façon très vivante l’expérience et l’approche d’un médecin au service des gens. Mais celles également de ses confrères et consoeurs des onze maisons médicales de Médecine pour le Peuple implantées au Nord comme au Sud du pays. Un livre captivant, doté d’une vision sur l’avenir des soins de santé et qui livre des clés indispensables dans la lutte pour nos droits.
Parce que soigner les Hommes ne sert pas à grand-chose si on ne lutte pas contre une société qui génère tant de malades !

L’auteur
Kris Merckx travaille en qualité de médecin généraliste à Médecine pour le Peuple Hoboken, association qu’il a fondée dans les années 1970. Il a longtemps été le porte-parole du Parti du Travail de Belgique (PTB). Il est également co-auteur de Een kwarteeuw Mei 68 (EPO, 1993) et de La vie en rose, histoire critique du Parti Socialiste (EPO, 1998).

 

 

Commentaires : 

« Le témoignage d’un engagement d’une vie, d’une rare cohérence, aux accents visionnaires sur bien des aspects…  »

Dr Patrick Jadoulle, ancien président de la Fédération des Maisons médicales

« Ce livre est une brique. Une brique pour construire la pensée des progressistes qui se mettent en position de projet pour parvenir à un monde meilleur, plus équitable, plus humain. Ce livre est une histoire. L'histoire d'un homme mais aussi d'un mouvement de solidarité qui s'est voulu précurseur dans le domaine des soins de première ligne, un domaine où les inégalités sont criantes. La connaissance de l'histoire, de notre histoire, est essentielle pour s'aventurer dans le combat politique, pour se battre au quotidien et affronter les écueils d'une vie cruelle pour les plus démunis, ceux qu'on exclue d'abord et qu'on veut "réinsérer" ensuite dans divers programmes d'aide sociale. Et si on faisait le choix politique qu'il n'y ait pas de laissé-pour-compte dans notre société? Ce livre est un cri. Pour mobiliser les acteurs de santé sur l'accessiblité à la santé, la solidarité et l'organisation de nouvelles manière de pratiquer la médecine en groupe. Les maisons médicales constituent une réponse pertinente aux difficultés de la première ligne aujourd'hui. Le livre de Kris Merckx le démontre concrètement, en témoignant  d' une expérience et d'un cheminement avec une force de conviction à nulle autre pareille. Ce livre est le témoignage d'une vie d'hier et d'aujourd'hui. Demain, il restera une référence pour nous tous. »

Isabelle Dechamps, présidente de la Fédération des Maisons médicales

 

« Kris Merckx nous livre de petites tranches d'histoire. Une histoire de résistance. Dans les années 1970, face à la toute puissance du capitalisme et de la médecine "commercialisée", une poignée de jeunes médecins communistes décident, à contre-courant, de créer à travers leurs cabinets collectifs de petites oasis de socialisme réalisé. Et le miracle c'est que ça marche depuis plus de 35 ans. Qu'ils ont affronté des dizaines de procès contre le tout-puissant Ordre des médecins, et que régulièrement des jeunes médecins sont venus gonfler leurs rangs. Car la pratique de la médecine peut aussi être une manière d'aborder frontalement la réalité sociale et ses inégalités. Et si beaucoup nous semblent très "assagis" par rapport au radicalisme des pionniers de "Médecine pour le Peuple", ces médecins rouges, présents au coeur de tant de luttes sociales témoignent de la possibilité d'être levain de la résistance politique et sociale, quel que soit l'endroit où  l'on se trouve. »   

Anne Morelli, professeure à l'U.L.B.

 

« C’est avec grand plaisir que j’ai lu le livre de Kris Merckx, « Médecin du Peuple ». Il y évoque l’enthousiasme mais aussi parfois la naïveté et certains excès de ce mouvement issu de Mai 68 quand les jeunes intellectuels que nous étions sont sortis des universités et ont pris conscience du caractère oppressif et inégalitaire de la société. C’était l’époque des révoltes étudiantes, du développement du féminisme, des grèves sauvages dans les mines et l’industrie, l’époque de la guerre du Vietnam… Dans le domaine de la santé ce mouvement a vu l’éclosion en Belgique des Maisons médicales, centres de santé de 1ère ligne qui veulent apporter à la population des soins de qualité, accessibles à tous, sans ignorer les causes économiques et sociales des problèmes de santé. Kris explique la création de la 1ère Maison médicale en Belgique, la sienne à Hoboken et le développement des maisons médicales proches du PTB et surtout en Flandre. En Wallonie et à Bruxelles, ce mouvement s’est développé selon des chemins un peu différents et fut à l’initiative notamment du paiement au Forfait et du caractère pluridisciplinaire des CSI. Le livre de Kris montre bien les racines de notre engagement commun qui reste plus que jamais d’actualité. La crise économique n’a fait que s’amplifier, les inégalités sociales se sont aggravées partout dans le monde et la médecine à vitesses est en train de se développer sous nos yeux. Le mouvement des Maisons médicales a acquis de l’ampleur et de la maturité mais nous n’avons pas à renier nos idéaux de départ. Nous voulions être « rouges et experts », nous avons toujours à défendre une médecine de 1ère ligne forte et de qualité, une Sécurité sociale basée sur la solidarité de tous, une accessibilité maximum aux soins… Le livre de Kris Merckx est un livre sérieux sur un sujet grave mais c’est aussi un livre agréable à lire, plein d’anecdotes émouvantes ou amusantes et non dénué d’une certaine autodérision. »

Corinne Boüaert, médecin généraliste (Maison médicale Bautista Van Schowen à Seraing), chargée de cours en Médecine générale, ULG

 

« En ces temps, où beaucoup d'intellectuels changent d'opinions comme de chemises, où des progressistes d'hier en viennent à soutenir aujourd'hui des Georges Bush et consorts, il est réconfortant de se rendre compte qu'un homme, un médecin, poursuivi par l'ordre parce qu'il professait,  quand je l'ai connu, il y a plus de 30 ans, de "travailler pour le peuple" et non pour s'enrichir, que cet homme, Kris Merckx, pour ne pas le nommer, n'a toujours pas changé en 2008 et se dévoue toujours pour soigner les plus démunis.  Cet homme, qu’un juge voulait alors faire passer pour fou, est la plus belle illustration de ce que l'attachement sans failles à un idéal de progrès peut produire de positif. »

Josy Dubié, sénateur, vice-président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense

 

« Des gens comme Kris Merckx méritent leur place dans l’histoire de notre peuple. » 

Un jour, j’ai écrit dans un billet d’humeur que les gens pouvaient toujours voter pour Kris Merckx. Il valait mieux cela que voter blanc. C’était en 1999. Maintenant, me direz-vous, quelqu’un d’inspiration libérale et un communiste, ça ne va pas ensemble. Et pourtant… Tous deux, par exemple, nous sommes contre le grand capital. En dehors du fait que trop d’argent rassemblé dans la même main fait du simple citoyen un être asservi, je ne dois plus expliquer pourquoi, depuis la grande crise du Crédit. Cela va de soi. Les banques mondiales provoquent des problèmes mondiaux. Si quelques banquiers peuvent mener l’ensemble du monde financier à la damnation, vos économies et les miennes, votre plan de pension et le mien, dans ce cas, il y a quelque chose qui déraille réellement. (…) J’ai toujours estimé aussi qu’au Parlement, des voix contradictoires devaient être présentes. Des gens qui font réfléchir le système dans toutes ses articulations en le remettant fondamentalement en question. Kris Merckx est quelqu’un de ce genre. 

En tant qu’homme politique, il n’est jamais sorti de la marge de la politique mais, en tant que médecin, on ne peut qu’éprouver du respect pour lui. Son livre décrit une période de notre histoire sociale et politique qui commence dans les années 1960. Il reste un peu de nostalgie de notre jeunesse, mais beaucoup d’admiration aussi, quand même, pour la persévérance de ce « médecin pour le peuple ». (…) Des gens comme Kris Merckx, qui sont conséquents avec eux-mêmes, il n’y en a pas tellement. Ils méritent leur place dans l’histoire de notre peuple. 

Luc Van Der Kelen, éditorialiste, Het Laatste Nieuws

 
 
 
 
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